A bord du « Under Sea », autrefois grand navire de guerre, trois matelots errent et attendent le nouveau départ.  Ils n’ont de cesse de raconter aux passants, cette fable venue des fonds marins. Et combien de fois encore, souhaitent-ils remonter le courant pour aller à la rencontre de la mystérieuse Petite Sirène et de sa célèbre légende...

Nos protagonistes connaissent bien ce mythe : la petite Ondine a le droit, le jour de ses 16 ans, d’approcher la surface de l’eau pour découvrir la Terre... à condition de ne pas être vue. Au cours de cette excursion, elle sauve de la noyade un Prince dont elle tombe éperdument amoureuse. Décidant, contre l’avis de sa famille, de le retrouver, elle échange sa douce voix contre des jambes d’humaine à la Sorcière de la mer et tente de séduire le Prince, avec maladresse.

Cet amour perdu entre ciel et terre, est-il possible ? 

Les trois marins tentent d’y répondre, avec une certaine gaucherie peut-être, mais avec un enthousiasme certain.

Mettre en scène un conte emblématique d’Andersen en 45 minutes, voilà un drôle de pari dans lequel se lance la compagnie 100 Mobiles.  Loin du dessin animé de Disney, il y a dans cette adaptation décalée, des plongeons dans l’actualité, des anecdotes encore inconnues et parfois des références improbables. 

Tendez l’oreille ... derrière les ondes de l’accordéon, l’éclat de voix du loup de mer et les clapotis de la tête de proue, on peut entendre comme le chuchotement des vagues. La voix de la Petite Sirène, celle d’une jeune ondine qui cherche à s’émanciper et qui s’apprête à faire le grand plongeon : trouver sa place dans le monde des hommes. 

Librement adaptée du conte d’Andersen, « La Petite Sirène » de la compagnie 100 Mobiles raconte à sa manière cette fable intemporelle et embarque le spectateur dans une folie joyeuse frôlant parfois l’absurde …